le 09.04.14 | 10h00
Au vu de la dégradation constante de la chaussée, à la suite des travaux entrepris par les services relevant de Sonelgaz, l’Algérienne des eaux, l’Office de l’assainissement et Algérie Télécoms, entre autres, il a été décidé la mise en place d’une unité opérationnelle relevant de l’APC de Tiaret pour «entreprendre la réfection de la voirie, une fois le travail achevé», dira une source responsable.
Celle-ci ajoute que «cela intervient au lendemain de la rencontre qu’a eue le wali avec le maire, ses adjoints, le secrétaire général et les services techniques habilités», invités à «redonner son lustre à la capitale des Hauts Plateaux de l’Ouest», une ville défigurée par des nids de poule et des crevasses. De plus, la cité reste mal éclairée et insalubre au point qu’il est difficile d’y vivre au milieu des détritus qui jonchent rues et ruelles. C’est précisément à cause de cela, qu’on a été interpellé par des citoyens résidant aux alentours du centre commercial situé au niveau de la route des frères Kaïdi, en contrebas de «village Sbagnoul» où les travaux de réalisation, qui s’éternisent depuis plus de six années, ont généré un énorme gâchis.
Autrefois, passage avenant et propre, l’arrière de l’imposante bâtisse s’est transformé en un gigantesque dépotoir à ciel ouvert, concourant à un malaise profond et où, en plus des décharges sauvages, l’eau continue de ressortir des tréfonds de ce blockhaus. L’impression de dégoût qui se dégage reste à l’égale de l’inconscience de ceux qui conduisent le projet. A ces préoccupations, le maire d’obédience FLN, monsieur Abdelkader Boutheldja, contacté par nos soins, dira qu’«une enveloppe de 44 millions de dinars a été dégagée pour faire face à ces carences, notamment en ce qui concerne le bitumage de certaines voies à l’intérieur du tissu urbain». Et de rassurer que «l’entreprise a été choisie et qu’il ne reste plus que les formalités administratives pour que les travaux commencent».
13 avril 2014
ASSEMBLEES, EL WATAN, Fawzi Amellal., Tiaret