DELOCALISATION D’UN ATELIER DE CONFECTION DE CHAUSSURES
Dans le cadre du programme de la création de micro- entreprises soutenues par l’ANSEJ, un individu a bénéficié d’un crédit pour la création d’un atelier de confection de chaussures à Frenda, qu’il a vite délocalisé vers une destination inconnue, sans s’acquitter du montant relatif aux salaires des 19 travailleurs, tous des ex travailleurs de l’ex SONIPEC, employés par cette entreprise éphémère dénommée Ets EMAC.
Cet établissement a ouvert officiellement ses portes en octobre 2012, avec 19 employés dont 10 femmes pour cesser son activité fin Août 2013. Les travailleurs furent licenciés sans la perception de leurs salaires des 11 mois de travail dans cette entreprise. Avant de disparaitre, le jeune « industriel » s’est fait filmé par la chaîne nationale de télévision ENTV et son activité est passée pendant les informations de 2O heures. Le hic, la radio locale fait émettre encore des enregistrements audio dans son émission « Indjazet ». Cette publicité à travers les medias lui a permis de bénéficier d’un terrain dans la zone d’activité de Frenda dans le cadre du CALPIREF, ce qui a suscité l’ire des travailleurs qui ont saisi les responsables concernés par une lettre adressée à messieurs le Wali, le chef de Daïra, le directeur de l’ANSEJ et le directeur de la radio locale.
Présentement, le propriétaire de l’Ets EMAC réclame du propriétaire du local, les frais d’aménagement du local d’un montant de 1,2 million de dinars algériens, après avoir fait annuler à l’amiable,le 30 novembre 2013, le bail de location. Pour argumenter sa revendication, il a fait estimer les travaux d’aménagement par un huissier de justice, hors la présence du propriétaire, qui se dit victime d’une arnaque et d’un abus de confiance. «Je suis victime d’un abus de confiance, car l’auteur un enfant de Frenda, connu, il a bénéficié d’un projet que mes collègues et moi voulaient l’aider pour réaliser son ambition et voilà il nous a roulé », nous ditBelkacem, propriétaire du local. « Cet individu se fait enregistrer par la radio de Tiaret dans l’émission « Indjazet » pour mettre en valeur un atelier fictif, car il n’existe plus, je pense qu’il y a une faille quelque part », conclut-il. Les employés de cet établissement « fantôme » revendiquent leurs salaires, ils lancent un appel à qui de droit pour mettre fin aux « manœuvres » de cet individu.
Fayçal
Ouest-info
le 27 fév 2014
29 avril 2014
Ouest Info