OTAGES D’UNE AMBITION DEMESUREE
Le retard dans la réalisation des projets n’est pas spécifique aux chantiers pour la concrétisation des projets publics, certaines personnes avides usant de tout subterfuge pour s’accaparer du foncier.
Par Fayçal
A Tiaret et dans le cadre du CALPI, un programme de réalisation de cliniques a été tracé et des prêts de milliards de centimes ont été octroyés à des médecins qui avaient bénéficié de terrains destinés à la construction d’établissement hospitaliers chacun dans sa spécialité. Otages de l’ambition démesurée aucun de ces projets n’a vu le jour. Deux décennies se sont écoulées aucune infrastructure hospitalière privée n’a été réalisée. Le changement de vocation de ces projets au vu et au su de tous, dénote de l’absence des services de la santé publique. Deux médecins ont construit des villas qu’ils habitent à présent, le troisième a cédé sa bâtisse à titre de vente et utilisée comme grande surface « superette » les deux autres terrains sont à l’abandon en attendant une offre meilleure avec le coût du foncier qui n’a eu cesse d’augmenter. Le cinquième a quitté le territoire national et a abandonné son projet sans que les responsables concernés bougent le petit doigt. Ces praticiens ne sont nullement inquiétés et n’affichent aucune volonté pour la concrétisation des projets pour lesquels ils ont perçu des prêts conséquents. Ces projets tant attendus par la population qui souffrent du manque de structures analogues. L’exemple le plus illustrant, est un terrain d’une superficie de deux milles mètres carrés situé au centre ville de Tiaret est à l’abandon depuis fort longtemps devenu un lieu pour les jets des ordures ménagères, d’où la prolifération des insectes et des rongeurs et des odeurs nauséabondes. Cette situation dérange les habitants et altère l’esthétique de la ville. Le wali de Tiaret informé avait enjoint le bénéficiaire à entamer les travaux sous peine de sanctions. Depuis l’intéressé n’a donné signé de vie. Ce n’est pas la première fois que cet individu fasse l’objet d’une mise en demeure. Le mutisme des pouvoirs publics et l’immobilisme des services la santé publique laissent dire que les institutions de l’état semblent ou ont cessé de fonctionner. Les habitants de cette cité demande l’intervention de qui de droit pour faire cesser cet état de faits et faire appliquer les lois de la républiques notamment celles relatives à la salubrité et la tranquillité publique, quant à la réalisation des cliniques privées pour prendre en charge les malades, chez nous, est un rêve irréalisable.
Rédaction
le 3 juin 2013
30 avril 2014
Ouest Info, SANTE