le 18.03.14 | 10h00
Il est toujours navrant de constater que certaines pratiques continuent d’exister dans certaines administrations.
Au niveau du siège de la daïra de Tiaret, la présence des foules qui s’y amassent chaque semaine reste symptomatique de cette désorganisation qui caractérise l’opération de passage de personnes devant passer devant la commission de retrait du permis de conduire.
Venant de plusieurs wilayas du pays, ceux ayant commis une contravention et retrait de leur permis de conduire continuent de vivre un autre calvaire lors de leur passage devant ladite commission.
Aux bousculades et brouhahas suscités devant une institution où l’ordre devra régner, il faudrait ajouter ce mépris affiché par certaines autres administrations. Celles-ci, dans bien des cas, ne daignent même pas répondre aux lettres qui leur ont été adressées. Un exemple parmi tant d’autres illustre la problématique : un homme qui a eu un accident cardiovasculaire s’est vu retirer la carte chifa quelques mois après avoir été gratifié d’indemnités.
La caisse, pour justifier sa décision, invoqua l’âge du malade et bien qu’ayant saisi la CNAS, la wilaya puis la justice, son calvaire est resté entier. Sans ressources, il fait la manche pour pouvoir s’acheter de coûteux médicaments.
Le hic dans l’histoire c’est que la caisse saisie par la wilaya n’a pas officiellement répondu par écrit à l’appel de détresse, ce qui laisse suggérer qu’en Algérie on n’a pas droit de tomber malade tout en étant âgé alors que sous d’autres cieux, certains sont méticuleusement soignés.
Est-ce là les signes d’une meilleure prise en charge du citoyen, se lamente son frère. Sans vouloir généraliser, il existe quand même certaines directions qui ont mis du cœur à l’ouvrage en ouvrant leurs portes à ceux et celles qui les sollicitent. Celui de la direction mérite d’ailleurs bien une palme lui qui voit défiler une fois par semaine des milliers de fonctionnaires dans son bureau et finir par régler certains problèmes qui rentrent dans ses prérogatives. D’autres méritent le carton rouge depuis que leur siège s’est transformé en lieu de lamentations…
30 juin 2014
EL WATAN, Fawzi Amellal., Tiaret