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Sougueur, deuxième grande commune de la wilaya après le chef-lieu, suffoque alors que ses habitants et commerçants, respectueux de l’ordre, demeurent otage d’une anarchie due au non-respect total de la circulation, du stationnement et autres squats de trottoirs.
La situation est unique dans la région et inique de par le non-respect de la législation en vigueur, notamment après la pose à coups de millions de dinars de plaques de signalisation. Sougueur, jadis un havre de paix et localité où il faisait bon vivre, devient une jungle où tout le monde fait ce que bon lui semble. L’absence des pouvoirs publics dans la problématique, ajoutée à une indifférence outrageante des services de sécurité, ne concourt pas à l’apaisement.
Les gens en ont marre et ils le font savoir à travers des lettres de dénonciations dont une copie a été adressée à notre rédaction. Bien que connue pour être un carrefour d’échanges commerciaux depuis longtemps, la ville, qui a explosé du fait d’une démographie galopante, a changé de statut pour voir ses ruelles et venelles transformées en zones de non-droit.
Les premières victimes de cette situation ubuesque sont les habitants eux-mêmes et les commerçants qui continuent de subir ce diktat sans être écoutés ni compris. L’informel prospère à l’ombre d’une absence remarquable des autorités. Au lieu d’atténuer la tension et les appréhensions, l’APC vient de lancer une opération devant permettre l’installation de feux tricolores.
7 juillet 2014
EL WATAN, Fawzi Amellal., Sougueur