Elles ne sont pas nombreuses les personnes qui veillent, encore, à tenter de perpétuer l’élevage du sloughi et a assurer sa protection et sa promotion pour préserver cette race de lévriers Algérien du déclin.
Parmi les éleveurs jaloux de préserver ce patrimoine, Ahmed Fellouh, se trouvait récemment à Tiaret pour faire participer son sloughi aux courses organisées à l’initiative de l’Office national de l’élevage des chevaux et chameaux.
M. Fellouh, 61 ans, souligne que ce chien élégant et au port majestueux est avec la fauconnerie, un art ancestral qui a disparu des contrées Algériennes, une composante du patrimoine national. Dans la foulée il dit tout son attachement à son chien dont il dit veiller constamment sur la santé, en dépit des charges élevées que nécessite son entretien.
Il explique que le dressage du sloughi, un animal particulièrement rapide, débute des les premiers mois suivant sa naissance. « Après les cinq premiers mois il est dressé pour chasser les rats des champs et des lièvres. A partir de l’âge de 18 mois, il est utilisé pour pister les chacals et autres renards ».
Selon cet éleveur, la plupart des races de sloughi en cours d’élevage ne possèdent pas les caractéristiques biologiques qui en font une bête de race pure.
Le président de l’association Algérienne de cynophilie, Ahmed Benlagha, alerte contre le trafic de la race pure des sloughis vers le Maroc pays, dont des trafiquants l’exportent vers des états Européens ou il est particulièrement recherché.
http://www.algeriesite.com/fr/news-d-algerie/95030-veterinaire.php
20 juillet 2014
PATRIMOINE