le 31.03.14 | 10h00
Les responsables de la SNTA interpellent les pouvoirs publics afin de freiner l’ampleur d’un trafic qui risque de mettre en faillite cette entreprise publique.
Paradoxale situation, celle que vit la Société nationale des tabacs et allumettes (SNTA). Cette entité publique fait face à un sérieux et inextricable problème de concurrence déloyale qui la met dans une position de quasi-faillite de par un marché informel devenu omnipotent. Sur une cinquantaine de gros clients inscrits à l’unité de Tiaret, seuls dix d’entre eux continuent d’acheter le produit estampillé SNTA alors qu’officiellement, on recense plus de 1 300 commerçants inscrits au registre du commerce dont 300 pour la wilaya voisine, Tissemsilt. Monsieur Boudiaf Zoheir, directeur d’unité, qui nous a reçu dans son bureau, était très remonté contre une telle situation. Ce responsable interpelle les pouvoirs publics afin de freiner l’ampleur d’un trafic qui commence à agacer.
Notre interlocuteur, s’agissant de la contrefaçon, nous exhibe la copie d’une lettre adressée à la direction de la concurrence et des prix de la wilaya de Tiaret. On y peut lire, entre autres, que, «dans le cadre de la lutte contre la contrefaçon de nos produits, nous avons l’honneur de vous informer que la SNTA a cessé la fabrication du produit à mâcher «Makla El Hilal» conditionné en sachets de 20 grammes et de couleur verte et ce, depuis le mois de septembre 2013. Notre produit a une durée de vie de cinq mois et est arrivé à péremption le mois de janvier 2014». De ce fait, il est déduit que «toute marchandise commercialisée sur le marché depuis janvier 2014 est un produit de contrefaçon», non sans «solliciter un soutien dans la démarche à entreprendre pour l’éradication de ce fléau».
21 juillet 2014
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