Tiaret : 132 familles relogées à Rahouia

le 14.04.14 | 10h00

Quelque 132 familles qui résidaient au bidonville Belounis Rabah, dans la commune de Rahouia (ex-Montgolfier), 36 kilomètres au nord de Tiaret, ont été relogées, cette fin de semaine, par les autorités locales dans des logements décents réalisés dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.

L’opération, qui a requis la mobilisation de conséquents moyens dont ceux liés au transport par l’APC et l’OPGI, a été suivie de la destruction systématique des cloaques qui servaient de gîte aux nombreuses familles qui y vivaient, pour certains, depuis plus de deux décades. La destruction du bidonville de Belounis étant la dernière du genre dans cette commune à vocation agricole et «l’assiette récupérée servira à l’injection d’équipements publics», dira un communiqué de la wilaya.

Cette source ajoute que «les opérations liées à la résorption de l’habitat précaire dans la wilaya depuis 2008 a permis, à plusieurs centaines de familles, de quitter leurs masures pour vivre dans des logements décents avec en sus les dépendances nécessaires». Le programme RHP a permis à 955 familles, réparties à travers 14 communes, d’en bénéficier en 2013. 244 des 955 ont été au profit de citoyens du chef-lieu de wilaya, 180 pour Dahmouni, 58 à Sougueur, 53 à Oued-Lili, 40 à Aïn Dheb, 49 à Mechraa-Sfa, 40 autres pour Aïn Dzarit et 40 pour Aïn Hedid.

Entre 2011 et 2012, 1367 familles avaient bénéficié de ce programme après le recensement effectué en 2007. De 2008 à ce jour, 7379 unités ont été réalisées et distribuées. Le communiqué rappelle que «32 familles qui résident au bidonville de Kharouba, dans la commune de Mechraa-Sfa, vont être, elles aussi, relogées». Un effort gigantesque aura été ainsi fourni pour détruire ces baraques de la misère qui ceinturaient les villes et villages de la wilaya. Nonobstant l’habitat rural et le logement social, d’autres programmes sont en cours de réalisation ou en voie de lancement, fait-on remarquer, bien que la demande reste relativement forte.

Fawzi Amellal

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