le 25.03.14 | 10h00
Les habitants de cité Bouliss Amar se plaignent du non achèvement des travaux d’assainissement et de la dégradation des routes nouvellement réalisées.
«Notre quartier, cité «Bouliss Amar», en dépit de certains travaux entrepris par les pouvoirs publics mais jamais achevés dans les règles de l’art, souffre de beaucoup de lacunes qu’il faudrait se résoudre à résorber pour le bien-être de ses habitants», vient d’alerter le comité de cette cité résidentielle à travers une lettre ouverte destinée aux autorités et dont copie a été remise à notre rédaction. Les plaignants, qui parlent «de l’insuffisance si ce n’est de la non fonctionnalité de l’éclairage dans certains endroits», imputent cet état de fait à «des cas d’agression de citoyens désirant se rendre à leur travail, le matin ou le soir, ou en se dirigeant vers la mosquée».
Une situation regrettable, loin d’être l’unique problème de cette cité selon les rédacteurs de la lettre. Si l’on se fie à la teneur de cette lettre, «de grands espaces sont abandonnés sans être mis en valeur ni exploités pour les enfants et même les familles qui désirent se reposer». «Des espaces qui auraient pu être transformés en aires de jeux et de loisirs au lieu de les laisser rongés par la ronce, la prolifération d’animaux errants et autres bestioles génératrices de graves maladies». Les habitants de cité «Bouliss Amar» évoquent «le non achèvement des travaux d’assainissement, la dégradation de pans entiers de certaines routes nouvellement réalisées».
De ce qui précède, affirment les habitants, «la mise sur pied d’une commission technique devant faire l’état des lieux et procéder, le cas échéant, à la mise en application d’un plan d’urgence, reste le vœu de tous», pour peu, ont-ils tenu à conclure, que nos incessants appels à l’APC, la daïra et la wilaya ne soient pas vains.
23 juillet 2014
EL WATAN, Tiaret