le 16.07.14 | 10h00
À défaut d’une confirmation par un laboratoire virologique, la mort pourrait être largement imputée au virus de la rage. Au lieu de faire vacciner leur enfant, les parents n’ont pas pris au sérieux la morsure par un chien errant.
Vingt-deux jours après avoir été mordu par un chien, l’enfant M. Madi, âgé de 7 ans, résidant dans la commune d’Aïn Hedid, 70 kilomètres à l’ouest de Tiaret, a finalement rendu l’âme lundi au niveau du service de réanimation pédiatrique relevant du CHU d’Oran vers lequel il a été évacué, deux jours plutôt, depuis l’EPH Ibnou-Sina de Frenda.
Sa famille n’a pas déclaré sa morsure aux services concernés en temps opportun, préférant le soigner à la traditionnelle. Les autorités communales de daïra et du service de prévention (SEMEP) de la localité n’ont pas procédé à une campagne d’abattage de chiens errants qui pullulent aux quatre coins de la région. Cette tâche étant dévolue, précise le directeur de l’EPSP d’Aïn Hedid, aux collectivités locales. Notre interlocuteur dit «après avoir été avisé tardivement du cas de cette victime, acheminée vers la structure sanitaire de Frenda, nous avons procédé à l’ouverture d’une enquête épidémiologique non sans avoir au préalable procédé à la vaccination de six membres de la famille Madi à titre préventif».
En attendant la confirmation par un laboratoire virologique, la mort pourrait être imputée au virus de la rage. Au lieu de faire vacciner leur enfant, les parents n’ont pas pris au sérieux cette blessure. D’autres cas de morsure ont été, ces derniers temps, signalés dans diverses localités de par la présence de meutes de chiens errants qui continuent de constituer un danger. Le plus grave c’est que le chien a été abattu, chose qui ne devrait absolument pas être faite. L’animal mordeur devait être acheminé au laboratoire pour confirmer s’il s’agit de la rage ou non. Ceci relève de l’irresponsabilité.
28 juillet 2014
ACCIDENTS, AIN LAHDID, EL WATAN, Environnement, Fawzi Amellal.