TIARET : Le chef de service programmation et suivi limogé

DIRECTION DE L’EDUCATION

Le nouveau directeur de l’éducation vient de notifier au chef de service programmation et suivi, une décision de « limogeage » au cours de la semaine dernière, a-t-on appris de source fiable. Un département qui aurait connu des déboires depuis des années, notamment sur « la gestion des marchés », ajoutent les mêmes sources. 

 

Cette mesure serait intervenue suite aux griefs relatifs à une « mauvaise gestion des achats des tables, chaises, tableaux, tableaux et équipements pédagogique ne répondent pas aux normes ». Par ailleurs, on apprend de sources proches de la direction de l’éducation, qu’une commission d’inspection a été dépêchée sur les hangars de stockage pour enquêter sur la « disparition » d’un lot important des équipements, ajoutent les mêmes sources, avec trois registres du service de programmation et suivi qui n’auraient pas été retrouvés. Une affaire qui vient de provoquer la panique dans le camp des chefs services chargés de la gestion du secteur, qui a connu dans un passé, le limogeage du directeur sur une affaire jugée a Ain Defla en 2013 et l’incarcération de l’ex-directeur de l’Education de Tiaret, et sept de ses collaborateurs directs en 2008. Pour revenir à ce denier scandale, depuis l’installation du nouveau directeur, des fournisseurs et fabricants marginalisés se sont manifestés pour dénoncer « les pratiques du chantage du cadre indélicat ». Une enquête administrative a été ouverte sur l’acquisition de mobiliers scolaires et autres équipements de mauvaise qualité avant que les enquêteurs ne décèlent des surfacturations et qu’une partie des équipements n’a jamais été livrée. L’enquête ayant nécessité plusieurs semaines avant que le dossier ne soit transféré aux services de sécurité qui, à leur tour, ont porté l’affaire devant la justice. Selon une source locale, le « préjudice financier s’élèverait à plus de dix milliards de centimes » et le dossier pourrait connaître de nouveaux rebondissements dans les prochains jours.

Hamzaoui Benchohra

Ouest-info
le 10 mai 2014