Dahmouni (Tiaret) L’APC vacante, les éboueurs absents et la ville croule sous les ordures

M. AYMEN

Les habitants de la ville de Dahmouni, chef-lieu de daïra situé à 15 kilomètres de Tiaret, endurent une situation des plus aberrantes en matière d’hygiène au quotidien. Et pour cause, les ordures ménagères ne sont plus collectées de manière régulière depuis pratiquement le 18 juillet, date de la suspension de l’Assemblée communale en même temps que celle de Mahdia et de Sidi Ali Mellal par le ministère de l’Intérieur et des collectivités locales. La ville, qui croule sous les immondices et les ordures, est devenue ainsi tellement sale et ses rues et ses quartiers semblent être désertés par les agents de nettoiement. Même les éboueurs contractuels recrutés dans le cadre du programme «Blanche Algérie» ne se plient pas l’échine et passent leur journée à dandiner quand ils ne sont pas allonger sous l’ombre d’un muret ou d’un arbre loin des regards des citoyens qui ne savent plus quoi faire. L’amoncellement des ordures ménagères est la conséquence d’une rotation des services de nettoiement municipaux qui n’est assurée d’un jour sur quatre. Alors qu’avant la suspension de l’Assemblée des élus, les ordures ménagères étaient collectées quotidiennement. Pour mettre fin au calvaire qu’ils vivent, les citoyens de Dahmouni «sollicitent l’intervention du Wali de Tiaret qui délimitera la responsabilité des services concernés et surtout réanimer les instances de contrôle, et contraindre tout un chacun d’exécuter les tâches qui lui sont assignées. Certains habitants de Dahmouni affirment que la localité connait ses aberrations à cause des conflits qui ont paralysé l’Assemblée communale et bloqué son développement