Le beach- volley a tenu la vedette sur la belle plage Kotama, à Jijel, durant trois jours, du 24 au 26 août. La FAVB y a fait une « descente » pour repérer d’éventuels jeunes talents.Ce premier festival de beachvolley auquel ont pris part 220 jeunes athlètes (garçons et filles) provenant de quinze (15) wilayas du pays, constitue un test et une perspective pour mettre sur rail un championnat national dans cette discipline sportive, a affirmé ce responsable. La wilaya de Jijel, bien rodée et habituée depuis plusieurs années à de telles compétitions qui ont généralement lieu sur une plage de la ville, a, ainsi, donné le «La» pour le démarrage officiel du premier championnat d’Algérie de beach-volley, un sport déjà présent aux jeux Olympiques depuis l’édition de 1996 (Atlanta, Etats-Unis). Pour ce festival national de jeunes talents, placé sous le patronage du ministère des Sports, 220 athlètes dont 160 garçons et 60 filles se sont donné rendez vous sur la plage de Kotama, en prise depuis plusieurs jours avec la saison estivale, pour des compétitions non-stop jusqu’au 26 août dernier. Six terrains délimités sur la plage de Kotama ont été retenus pour les épreuves entamées avec la phase des éliminatoires, sous le regard curieux et intéressé des estivants venus en masse comme à l’accoutumée sur cette portion de plage populaire urbaine, visiblement baignée par une ambiance bon enfant, a-t-on constaté sur place.»Cette compétition a notamment pour objectif de développer la discipline de beach-volley et de détecter des talents pour former l’ossature de la future équipe nationale de cette discipline», a déclaré à l’APS, Adlène Laissaoui, président de la ligue de wilaya de volley-ball. Les catégories retenues pour ce festival concernent les jeunes filles (14-15 ans) et garçons (15-16 ans), pris en charge en matière d’hébergement et de restauration, au niveau de la résidence universitaire de Tassoust, pour les athlètes et du centre nautique du port de Boudis, pour les officiels, a précisé notre interlocuteur. Quinze (15) wilayas, à savoir Jijel, Alger, Tlemcen, Bejaia, Médéa, Saida, Blida, El Oued, Chlef, Mila, Sétif, Ghardaïa, Tiaret, Batna et ×Biskra, ont délégué leurs jeunes talents à ces joutes sportives. Le beach-volley, (volley sur sable ou volley-ball de plage) est un sport collectif opposant deux équipes composées chacune de deux joueurs, séparées par un filet, s’affrontant avec un ballon qu’ils se renvoient à l’aide des mains. Il s’agit d’un dérivé du volley-ball, sport olympique à part entière depuis les JO de 1996, qui se sont déroulés à Atlanta (Etats-Unis). Depuis, le beach- volley n’a cessé de se développer à travers le monde entier. Les représentants de la FAVB, présents à Jijel, dans le cadre de cette manifestation nationale, ont rappelé que le ministre des Sports, Mohamed Tahmi, qui a «mis les moyens nécessaires » pour cette compétition, a souhaité que ce premier festival national connaisse une «réussite». Et ce fut effectivement le cas.
Impressions
Tayeb Boubekeur (responsable de Tiaret)
«Tout d’abord, je remercie la Fédération algérienne de volley-ball d’avoir organisé ce festival de beach-volley dans un aussi bel endroit que la plage Kotama de Jijel. Je dois signaler également que la sélection de Tiaret s’est déplacée avec ses propres moyens. Je souhaite donc que notre ×Ligue de volley-ball nous donne les moyens nécessaires pour la formation des jeunes et pour développer véritablement la discipline dans notre wilaya».
Athmane Aït El Harra (chef de délégation d’Alger)
«Nous devons reconnaître que c’est une excellente initiative de la part de la Fédération algérienne de volley-ball que l’organisation de ce festival national de beach-volley. Cependant, j’aurais préféré que la compétition se déroule selon la formule 3×3. De plus, la réglementation pour les arbitres manquait de clarté et l’hébergement, dans une cité universitaire, n’a pas répondu à l’attente des équipes participantes. Il en est de même en matière de couverture médicale, sachant qu’il n’y avait pas de médecin sur le site ou se déroulait la compétition. En effet, après une blessure d’une athlète, c’est sa propre délégation qui a dû la prendre en charge pour la faire soigner».
2 septembre 2014
ECHO D-Oran, sport, Tiaret