le 03.09.14 | 10h00
En perspective des assises nationales de la jeunesse prévues début octobre, s’est tenue une rencontre des cadres du secteur de la Jeunesse, auxquels sont venus s’adjoindre des représentants du mouvement associatif, voire d’anonymes citoyens.
Ce regroupement a eu lieu au siège de l’ODEJ (Office des établissements de jeunes) sous la direction de monsieur Mabrouk Halimi et Mourad Benameur, respectivement directeur de la jeunesse et des sports et de l’ODEJ. Après avoir pris connaissance de la teneur des trois directives adressées par le ministre et évoqué les spécificités locales, les participants se sont organisés en ateliers pour élaborer un rapport faisant ressortir les aspirations de la jeunesse et valoir, par là même, le saut qualitatif tant espéré.
La problématique de la jeunesse étant complexe, il est loisible de déduire que «seule une politique hardie, débarrassée de ses tares et des relents bureaucratiques, pourra atteindre l’objectif assigné», dira monsieur Halimi. Ce dernier a vu son discours emboité par celui plus tranchant de monsieur Benameur, qui dira en préambule qu’«en dépit des efforts louables consentis par les pouvoirs publics en termes de réalisation d’infrastructures dédiées à la jeunesse depuis la dernière décennie, beaucoup reste à faire en matière d’intégration durable des jeunes dans la vie économique et sociale et de prise en charge de leurs préoccupations de manière à répondre concrètement à leurs attentes».
La rencontre d’hier, pour décisive qu’elle soit, participera pour, une large part, de cette réflexion engagée par les autorités centrales et à leur tête, le tout nouveau ministre de la Jeunesse, monsieur Khomri. C’est dans ce cadre que beaucoup de propositions ont été émises par ceux et celles qui sont contact direct avec la base. Rehaussée par la présence d’anciens cadres qui ont fait leur preuve, politiquement sur le terrain, d’experts et de présidents d’association, la rencontre devrait ébaucher cette politique des jeunes à l’aune de fluctuations mondiales mais aussi de défis à relever.
3 septembre 2014
EL WATAN, Fawzi Amellal.