L’UNPEF circonspect à Tiaret

le 08.09.14 | 10h00

En attendant l’élaboration d’un communiqué après «échanges de points de vue à travers les structures réparties sur les quatorze daïras», le syndicat UNPEF, par la voix de son président, Medioni Nourredine, joint par téléphone, s’est montré, hier, «circonspect sur cette rentrée des classes».

De son côté, la direction de l’Education présente cette rentrée comme étant «sous de bons auspices». Notre interlocuteur, dépité par «les promesses non tenues» et «les retards dans la réhabilitation de certaines infrastructures éducatives», pointe un doigt accusateur sur les responsables de l’académie, notamment son directeur, Laamouri Abdelhafidh. Très courroucé par «le pourrissement toujours en cours dans certains établissements à l’image de ce qui se passe à l’école Bessadat de Zaaroura» et surtout «ces écoles en chantiers», le responsable de l’UNPEF conclut que «la situation est loin d’être reluisante comme tentent de le faire admettre les responsables du secteur» en égrenant un chapelet de griefs que son entité consignera très bientôt pour alerter l’opinion publique, les parents d’élèves mais aussi les responsables locaux et centraux. Pour rappel, c’est le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, en visite de travail dans la région, qui a donné le coup d’envoi au nouveau lycée de la commune de Sidi Ali Mellal, baptisé au nom de Hadj Benalla, une année scolaire où l’on promet des changements pédagogiques.

Une rentrée qui a concerné théoriquement 226 259 élèves dans les trois paliers. Un communiqué de la direction de l’Education fait état de l’enregistrement de 7 387 groupes pédagogiques et d’annoncer l’ouverture de quatre établissement primaires, de quatre collèges pour le moyen dont deux au niveau du chef-lieu de wilaya. S’agissant de l’encadrement, la même source indique que «14 744 enseignants sont concernés par la rentrée dont 4 933 dans le primaire, 6 100 dans le cycle moyen et enfin 3 711 au secondaire», alors que « dans l’administration, on compte 4 618 fonctionnaires».

Fawzi Amellal

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