Le journal ‘’Réflexion », pour mieux éclairer l’opinion publique, a passé la nuit du samedi 20 septembre 2014 chez une famille résidente dans la région d’Ain Goudjila à quelque 13 km du chef-lieu de commune, Nadhora située à 67 kms du chef-lieu de wilaya de Tiaret.
Il faut signaler en premier lieu que les familles habitantes la région susmentionnée se trouvent dans des zones disparates où la distance moyenne qui les sépare serait de près de 800 mètres. Les accès sont très difficiles plus particulièrement en période hivernale et la plupart de ces familles sont des petits éleveurs et qui gardent des traditions ancestrales très appréciables dont les valeurs intrinsèques seraient cette essence de solidarité, d’entraide, de respect mutuel et surtout la cohésion familiale. En somme, « Aïn Gpudjila » est un repère d’authenticité de l’Algérie profonde même des enfants que nous avons interrogé nous ont déclaré à l’unisson ce dicton : « L’Algérie avant tout ». Ces 70 familles n’ont pas perdu espoir malgré les conditions de vie rigoureuses. Parmi ces rudes conditions de vie, figure l’absence totale de transport scolaire sachant que près de cinquante (50) élèves doivent rejoindre leurs foyers respectifs dans les hameaux où vivent 70 familles sans électricité depuis l’indépendance, ces enfants doivent quotidiennement rejoindre l’école qui se trouve à 11 km dans la localité de « Dhayet Etterfes » et cette tâche de transport est confiée aux parents qui ne savent plus à quel saint se vouer, car l’unique école qui se trouvait toute proche a fermé ses portes depuis des années et a été affectée à accueillir les cheptels ovins et caprins de certaines familles et à cela s’ajoute le problème d’approvisionnement en eau potable à partir de la source ou la corvée est confiée aux mêmes enfants qui se servent de baudets. En somme la vie est très dure et ce qui envenime le goût c’est cette absence totale d’électricité depuis l’indépendance. Rien n’a changé nous dit-on. Ces familles attendent depuis les lustres sans perdre espoir cela en dépit de plusieurs correspondances et malgré cette situation et aux premières lueurs du matin, notre regard s’est heurté au flottement d’un drapeau et des couleurs nationales qui frôlent de près les rayons du soleil ….un décor qui certainement fera bouger les décideurs. Mais jusqu’à quand ?
NADHORA (TIARET)Près de 70 familles sans électricité depuis l’Indépendance à Aïn Goudjila
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24 septembre 2014
Abdelkader.Berrebiha, Energie -Eau, Nadhora, REFLEXION