le 25.09.14 | 10h00
En dépit de la réalisation de certaines infrastructures éducatives à travers la wilaya, le problème de la surcharge des classes reste toujours d’actualité dans certaines contrées, notamment steppiques.
L’exemple de certaines établissements scolaires de la commune d’Ain-Kermès, 50 kilomètres au sud-est de Tiaret en est l’illustration parfaite. L’exemple d’écoles telles «Khaled Ibn-El Oualid» et «Khlef Kheira», implantées au centre du village, la surcharge devient un lourd fardeau et pour les enseignants et les parents. Les classes contiennent de 43 jusqu’à 50 élèves par classe. De plus, les cantines avec un personnel peu qualifié ne fournissent pas ce cadre idéal et propice à la détente et à la prise de repas dans la sérénité.
Bien plus, c’est à des bagarres et autres tracas d’ordres organisationnels et normes hygiéniques à respecter auxquels sont soumis certaines personnes. Dépités par cette situation, des parents d’élèves tentent de tirer la sonnette d’alarme. Certains de nos interlocuteurs évoquent «le relogement de beaucoup de familles dans de nouvelles cités sans prendre en compte la scolarité». Bien que la solution réside dans la réalisation de nouvelles écoles, «l’ouverture de postes budgétaires ne sera pas de plus pour le secteur dans cette daïra».
25 septembre 2014
AIN KERMES, EL WATAN, ENSEIGNEMENT, Fawzi Amellal.