le 13.11.14 | 10h00
En dépit de la distribution de plusieurs centaines de logements et de l’apport des dispositifs d’emplois au profit de centaines de jeunes, les mouvements de protestation populaire se sont multipliés, ces dernières années, avec en tête des revendications, le relogement et l’emploi.
A Tiaret, il n’y a pas de commune qui n’ait connue sa propre protesta qui intervient après l’affichage des listes, car dans l’esprit des protestataires «les gens se connaissent et savent très bien qui usent de subterfuges pour s’adjuger un logement, vite détourné de sa vocation s’il n’est bradé au premier venu».
Sous pression, les différentes commissions de daïras travaillent sur les dossiers avec appréhension, et pour cause, la dernière opération de distribution de logements sociaux au niveau du chef-lieu de wilaya a permis à la commission de recours d’en extirper plus de 50 indus. D’autres bénéficiaires avaient fait l’objet d’«enquêtes approfondies», dira un communiqué officiel. En plus de l’emploi et du logement, certaines protestations ont trait au cadre de vie.
Les opérations d’aménagement urbain ont englouti des sommes faramineuses. A propos des routes, les protestataires, très au fait de des projets, vont au-delà de la contestation classique et exigent des enquêtes. A Aïn Kermès, un élu frondeur alerte sur la manière dont est réalisé un tronçon routier entre les localités de Kermès et Rosfa.
Pour cet élu, «l’entreprise aurait couvert la voie avec un matériau loin de répondre aux normes en vigueur» d’où sa quête d’une enquête. Evoquant une énième protesta dans la 2ème commune en importance, un collègue a souligné que «à Tiaret, l’air du temps est à la correction de la feuille de route des responsables locaux».
20 décembre 2014
EL WATAN, Emplois, Fawzi Amellal., LOGEMENTS, Tiaret