le 02.10.14 | 10h00
Les dernières averses ont causé des dommages à de nombreuses familles qui se trouvent, du jour au lendemain, à occuper des espaces publics.
Suite aux importantes précipitations qu’a connues la région de Tiaret, dimanche dernier, le chef de l’exécutif a actionné le plan ORSEC pour parer à tout risque éventuel. En plus des pertes humaines, des dommages ont été causés à certaines infrastructures hydro-agricoles et au réseau routier. Au niveau du chef-lieu de wilaya, une cellule de crise travaille d’arrache-pied pour répondre aux incessants appels à l’aide lancés par les habitants de certaines vieilles bâtisses inondées ou menaçant effondrement. Les pluies torrentielles accompagnées de grêles, de par leur ampleur (plus de 60 mm en moins d’un quart d’heure), ont entrainé l’obstruction des avaloirs et fait craindre le pire.
Le bilan, au-delà de la peur, reste relatif mais des appréhensions sont nourries par ceux qui habitant près des oueds qui ont, pour la majorité, débordé. Principal pourvoyeur d’eaux au niveau de Tiaret et ses proches banlieues, le barrage Bekhadda a fait le plein inondant les rivages et causant la destruction de dizaines de motopompes et de cultures. Mises à contribution, les différentes unités de la protection civile ont mobilisé leurs éléments en s’associant avec les moyens des collectivités locales et de l’office de l’assainissement pour ouvrir certaines voies totalement paralysées.
En un laps de temps, ce corps a enregistré 85 interventions dont l’une ayant trait au repêchage d’une jeune personne emportée par les crues du côté de oued Aïn Defla dans la commune de Sidi Bakhti. Il y a lieu de noter que plusieurs dizaines de familles dont les habitations furent englouties sous les flots de oued R’hiou, ont été évacuées vers un l’internat d’un établissement scolaire. On panse les plaies et l’on procède aux solutions d’urgence mais beaucoup craignent, de plus en plus, ces inondations saisonnières.
21 décembre 2014
EL WATAN, Fawzi Amellal., LOGEMENTS, Tiaret