le 23.12.14 | 10h00
Bien qu’il ait connu une nette progression en termes d’investissements dans les équipements, le secteur public de la télécommunication géré par Algérie-Télécom a connu des hauts et des bas durant l’année 2014 bien que ses responsables par le biais d’un communiqué ne s’abstiennent pas «d’afficher leur optimisme, voire leur satisfaction quant au développement des TIC à l’aune du grandiose projet lié au raccordement du réseau par la fibre optique».
La même source indique que «sur les 25 des 42 communes concernées, six connaissent un taux d’avancement des travaux de l’ordre de 80 à 90% et certaines ont été achevées à 100%». S’agissant du basculement vers la technologie dite «MSAN», l’on apprend que plusieurs cités au niveau du chef-lieu de wilaya ont été touchées à l’exemple du quartier «Sonatiba» avec 2000 lignes, «Volani», cité «l’université» et «Benbadis» chacun avec 1000 lignes. La cité Badr a bénéficié de travaux touchant 1000 lignes. «Ce projet de basculement, a-t-on expliqué, a permis aux techniciens de constater la détérioration du réseau et bien plus grave l’abandon par certains clients de leurs lignes téléphoniques».
En attendant la généralisation du MSAN, l’objectif tend vers «la qualité du service surtout avec la fonctionnalité de la 4G LTE, une technologie qui permet un meilleur accès et une bonne fluidité à la connexion Internet. Deux stations de 400 lignes chacune ont été réalisés. L’une à la cité Sonatiba et l’autre au niveau du centre-ville près de l’esplanade, l’ensemble urbain Le Regina Mohamed Boudiaf». Au troisième trimestre 2014, l’entreprise comptait pas moins de 720 clients dont des entreprises et des particuliers.
A bien y regarder, la demande dépasse déjà l’offre puisque 500 demandes n’ont pas encore été satisfaites d’où ce retard remarqué d’A.T, opérateur historique de la téléphonie fixe. Pour la téléphonie mobile les responsables d’Algérie-télécom tablent sur les nouvelles offres à l’exemple de «IDOOM ADSL» et bien d’autres mais point focal de toute la problématique qui continue de cristalliser les rancœurs ces pannes fréquentes. Certaines durent malheureusement depuis des mois. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à voir ces longues chaines qui se forment devant le bureau du directeur qui reçoit les plaignants chaque mardi nonobstant les dizaines de plaintes qui continuent de pleuvoir sur notre rédaction.
24 décembre 2014
EL WATAN, Entreprises, Fawzi Amellal., Tiaret