Tiaret, fratricide
Le tribunal criminel de Tiaret a prononcé, la nuit de dimanche à lundi, une peine à la perpétuité à l’encontre du nommé S. M. (50 ans), reconnu coupable de fratricide (assassinat de sa soeur). Le frère aîné (62 ans), accusé d’homicide volontaire dans la même affaire, a été acquitté.
Le tribunal criminel de Tiaret a prononcé, la nuit de dimanche à lundi, une peine à la perpétuité à l’encontre du nommé S. M. (50 ans), reconnu coupable de fratricide (assassinat de sa soeur). Le frère aîné (62 ans), accusé d’homicide volontaire dans la même affaire, a été acquitté.
Les faits de cette affaire remontent au 6 février 2012 où la victime (S. A., âgée de 52 ans, émigrée en France) regagna le pays. En se rendant à Souggueur (Tiaret) pour voir sa famille, elle disparut, selon le témoignage d’une amie qui l’avait contacté par téléphone à partir de la France dès son arrivée à l’aéroport Houari- Boumediène d’Alger. Quinze jours après sa disparition, sa famille avait nié son arrivée. Son conjoint, un ressortissant français, avait déposé plainte auprès de la police de son pays.
Après le transfert de l’affaire en Algérie par le biais de la police internationale « Interpol » le 11 mars 2012, le corps de la victime avait été retrouvé au niveau du barrage de Dahmouni portant les traces de pendaison. L’enquête sur cette affaire de crime avait été menée, au départ, sur la base d’une plainte déposée contre X, avant que la chambre d’accusation n’ordonne un complément d’enquête ayant abouti à la mise en examen des deux frères de la victime, placés sous mandat de dépôt le 28 août 2014.
S. M., reconnu coupable de fratricide, a tenté, lors du procès, de nier avoir rencontré sa soeur, alors que l’amie de la victime affirme, dans un témoignage enrôlé dans l’arrêt de renvoi et basé sur l’appel téléphonique, qu’il était présent à l’aéroport. Le fait d’avoir précipité la répartition de l’héritage familial a également plaidé en sa défaveur.
De son côté, la défense du mis en cause dans cette affaire a plaidé l’absence de preuves, soutenant que le témoignage de l’amie de la victime ne peut pas constituer une pièce à conviction. Aucune charge n’a été retenue contre le deuxième accusé dans l’affaire, a relevé la défense.
Après délibérations, le tribunal a condamné le nommé S. M. à la réclusion à perpétuité assortie d’une indemnisation de 2 millions DA pour la fille de la victime et d’un million DA pour son conjoint, ainsi que l’acquittement du nommé S. A. Le ministère public avait requis dans cette affaire la peine capitale à l’encontre des deux frères.
Les faits de cette affaire remontent au 6 février 2012 où la victime (S. A., âgée de 52 ans, émigrée en France) regagna le pays. En se rendant à Souggueur (Tiaret) pour voir sa famille, elle disparut, selon le témoignage d’une amie qui l’avait contacté par téléphone à partir de la France dès son arrivée à l’aéroport Houari- Boumediène d’Alger. Quinze jours après sa disparition, sa famille avait nié son arrivée. Son conjoint, un ressortissant français, avait déposé plainte auprès de la police de son pays.
Après le transfert de l’affaire en Algérie par le biais de la police internationale « Interpol » le 11 mars 2012, le corps de la victime avait été retrouvé au niveau du barrage de Dahmouni portant les traces de pendaison. L’enquête sur cette affaire de crime avait été menée, au départ, sur la base d’une plainte déposée contre X, avant que la chambre d’accusation n’ordonne un complément d’enquête ayant abouti à la mise en examen des deux frères de la victime, placés sous mandat de dépôt le 28 août 2014.
S. M., reconnu coupable de fratricide, a tenté, lors du procès, de nier avoir rencontré sa soeur, alors que l’amie de la victime affirme, dans un témoignage enrôlé dans l’arrêt de renvoi et basé sur l’appel téléphonique, qu’il était présent à l’aéroport. Le fait d’avoir précipité la répartition de l’héritage familial a également plaidé en sa défaveur.
De son côté, la défense du mis en cause dans cette affaire a plaidé l’absence de preuves, soutenant que le témoignage de l’amie de la victime ne peut pas constituer une pièce à conviction. Aucune charge n’a été retenue contre le deuxième accusé dans l’affaire, a relevé la défense.
Après délibérations, le tribunal a condamné le nommé S. M. à la réclusion à perpétuité assortie d’une indemnisation de 2 millions DA pour la fille de la victime et d’un million DA pour son conjoint, ainsi que l’acquittement du nommé S. A. Le ministère public avait requis dans cette affaire la peine capitale à l’encontre des deux frères.
25 décembre 2014
Crimes -Suicide, Sougueur